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| Coin lecture. Ouvrages classés (à peu près) par ordre de parution |

Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ? |

Résumé / 4e couv.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des logiciels couramment utilisés sont tributaires de code dit « open source », créé et maintenu par des communautés composées de développeurs et d’autres talents. Ce code peut être repris, modifié et utilisé par n’importe qui, entreprise ou particulier, pour créer ses propres logiciels. Partagé, ce code constitue ainsi l’infrastructure numérique de la société d’aujourd’hui… dont les fondations menacent cependant de céder sous la demande !

En effet, dans un monde régi par la technologie, qu’il s’agisse des entreprises du Fortune 500, du Gouvernement, des grandes entreprises de logiciel ou des startups, nous sommes en train d’accroître la charge de ceux qui produisent et entretiennent cette infrastructure partagée. Or, comme ces communautés sont assez discrètes, les utilisateurs ont mis longtemps à en prendre conscience.

Tout comme l’infrastructure matérielle, l’infrastructure numérique nécessite pourtant une maintenance et un entretien réguliers. Face à une demande sans précédent, si nous ne soutenons pas cette infrastructure, les conséquences seront nombreuses.

L’entretien de notre infrastructure numérique est une idée nouvelle pour beaucoup, et les problèmes que cela pose sont mal cernés. Dans cet ouvrage, Nadia Eghbal met au jour les défis uniques auxquels sont confrontées les infrastructures numériques et comment l’on peut œuvrer pour les relever.


Eghbal, Nadia. Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ?, Lyon, Framasoft & Open Editions, 2017.

Lien vers le site de l’éditeur : https://framabook.org/sur-quoi-reposent-nos-infrastructures-numeriques/


Utopie du logiciel libre |

Résumé / 4e couv.

Né dans les années 1980 de la révolte de hackers contre la privatisation du code informatique, le mouvement du logiciel libre a peu à peu diffusé ses valeurs et ses pratiques à d’autres domaines, dessinant une véritable « utopie concrète ». Celle-ci a fait sienne plusieurs exigences : bricoler nos technologies au lieu d’en être les consommateurs sidérés, défendre la circulation de l’information contre l’extension des droits de propriété intellectuelle, lier travail et accomplissement personnel en minimisant les hiérarchies. De GNU/Linux à Wikipédia, de la licence GPL aux Creative Commons, des ordinateurs aux imprimantes 3D, ces aspirations se sont concrétisées dans des objets techniques, des outils juridiques et des formes de collaboration qui nourrissent aujourd’hui une nouvelle sphère des communs. Dans cette histoire du Libre, les hackers inspirent la pensée critique (d’André Gorz à la revue Multitudes) et les entrepreneurs open source côtoient les défenseurs des biens communs. De ce bouillonnement de pratiques, de luttes et de théories, l’esprit du Libre émerge comme un déjà là propre à encourager l’inventivité collective. Mais il est aussi un prisme pour comprendre comment, en quelques décennies, on est passé du capitalisme de Microsoft – la commercialisation de petites boîtes des biens informationnels protégés par des droits de propriété intellectuelle – au capitalisme numérique des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), fondé sur l’exploitation de nos données et la toute puissance des algorithmes.


Broca, Sébastien. Utopie du logiciel libre. Éditions le Passager clandestin, 2018.

Lien vers le site de l’éditeur : http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/poche/utopie-du-logiciel-libre.html


The culture of surveillance | Watching as a way of life

Résumé / 4e couv.

From 9/11 to the Snowden leaks, stories about surveillance increasingly dominate the headlines. But security and police agencies or internet and phone companies are not the only players. Surveillance is not only ‘done to us’ - it is something we do in everyday life. We submit to surveillance, believing that ‘we have nothing to hide.’ Or we try to protect our privacy or negotiate the terms under which others have access to our data. At the same time, we participate in surveillance in order to supervise children, monitor other road users, and safeguard our property. Social media allows us to keep tabs on others, including complete strangers, as well as on ourselves. This is the culture of surveillance. Watching has become a way of life.

This important new book explores the imaginaries and practices of everyday surveillance, at work, at play, in school, at home, in both ‘public’ and ‘private’ domains. Its main focus is not high-tech, organized surveillance operations but our varied, often emotional, mundane experiences of surveillance that range from the casual and careless to the focused and intentional.

Surveillance culture, David Lyon argues, is not detached from the surveillance state, society and economy. It is informed by them. He reveals how the culture of surveillance may help to domesticate and naturalize surveillance of unwelcome kinds, weighing which kinds of surveillance might be fostered for the common good and human flourishing.


Lyon, David. The culture of surveillance: Watching as a way of life. Polity Press, 2018.

Lien vers le site de l’éditeur : http://politybooks.com/bookdetail/?isbn=9780745671727


Auteurs

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